Schiaparelli, un Phoenix qui n’a jamais failli

C’est Place Vendôme, pour débuter la haute couture, que Schiaparelli a dévoilé son défilé, tout droit sorti d’un film de science-fiction. Des lustres anciens et une lumière tamisée ont rendu l’atmosphère propice à l’imagination et au surréalisme. Baptisée "Phoenix", la collection rend hommage à la danseuse Anna Pavlova par Elsa Schiaparelli, fondatrice de la maison, qui avait revêtit une étole de plume de coq en son honneur. Le show débute avec un look composé d’ailes de phoenix, majestueuses en chrome. Pour cette ligne, le créateur artistique Daniel Roseberry a souhaité faire un clin d'œil à la renaissance éternelle de la mode. Le créateur a trouvé sa force dans la variation de textures, de matières, de formes et de couleurs, avec des coupes franches, structurées, et angulaires qui n’excluent pas la souplesse. Du noir, du rose poudré, du bleu électrique, des détails en chrome, en dentelle et des plumes font l’originalité de la ligne. Aucune silhouette ne se ressemble même si toutes semblent avoir pris racine dans le même univers magique et burlesque de Schiaparelli.