STYLE
Publié le
27 juillet 2024
D’Aya Nakamura à Céline Dion, en passant par Lady Gaga… Hier soir, la cérémonie des Jeux olympiques Paris 2024 a embrasé la capitale et tout un pays avec elle puisqu'elle a réuni plus de 23 millions de téléspectateurs. A travers des tableaux créatifs, les artistes et athlètes ont pu célébrer les splendeurs de Paris. Entre danse, musique, cabaret, engagement LGBTQIA+, ode à la mode et aux personnages qui ont façonné l’Histoire française, la tour Eiffel a brillé de mille feux. Un hymne inoubliable à Paris, sa culture, son Histoire et sa liberté.
Nous l’attendions depuis des mois. La cérémonie de Paris 2024 a offert un spectacle grandiose, imaginée par le directeur artistique des cérémonies Paris 2024, Thomas Jolly, le président de Paris 2024, Tony Estanguet, et leurs équipes. Si Jamel Debbouze et Zinedine Zidane ont lancé la soirée, Lady Gaga a rendu hommage à Zizi Jeanmaire en interprétant "Mon truc en plumes" dès le début du show ; Aya Nakamura, elle, a fait sensation au côté de la garde républicaine avec "Djadja" et "Pookie" ; Juliette Armanet et Sofiane Pamart ont vogué sur la Seine avec une scénographie éblouissante et un piano en feu pour faire retentir les notes cultes de "Imagine" de John Lennon. Devant le reste du monde, avec une émotion à fleur de peau, l’icône Céline Dion a chanté Piaf et le non moins légendaire "Hymne à l’amour". Un moment hors du temps, unificateur et rempli d’émotions qui a clôturé une soirée pluvieuse mais riche d’intensité. Un dernier accord musical avant que Marie-José Pérec et Teddy Riner n’allument la vasque olympique.
Si l’esprit du sport a retenti dans toute la capitale, c’est aussi l’hyper créativité de la ville qui a transpiré durant le spectacle. Les stars ont brillé avec des pièces de style de haute couture issues de la maison française Dior. Pensée par la créatrice Maria Grazia Chiuri, c’est bien le savoir-faire français qui a irradié sur les silhouettes d’Aya Nakamura puisque l’artiste, accompagnée de 60 musiciens de la garde républicaine et de 36 choristes du Chœur de l’Armée française présentait un tableau sur le pont des Arts – reliant le musée du Louvre à l’Institut de France –. Elle arborait ainsi sublimement un ensemble exclusif réinterprétant l’une des silhouettes du défilé Dior haute couture automne-hiver 2024-2025 par Maria Grazia Chiuri. Cette tenue éblouissante associait un corset et une robe courte asymétrique entièrement piquée de plumes couleur or – brodées une à une à la main par les artisans de la maison Lemarié – qui ornaient également les costumes des danseuses.
Ode à la paix, à l’espoir et à l’universalité plus que jamais essentielle –, qui retentissait au cœur de la nuit parisienne, Juliette Armanet apparaissait dans une tenue pensée par Maria Grazia Chiuri, réalisée par les ateliers de Dior en collaboration avec la brodeuse Clara Daguin. Revisitant la silhouette signature emblématique de la musicienne française, cette création singulière – composée d’un haut et d’un pantalon en toile enduite vernie noire – se rehaussait d’une multitude de perles toupies facettées, s’illuminant grâce à un ingénieux système de programmation, poétique évocation de l’étincelle de l’espoir qui éclaire l’obscurité. Une création-surprise performative.
Orchestrée sur le toit du Grand Palais – l’un des joyaux de la capitale mis à l’honneur par cet événement unique –, la prestation spectaculaire d’Axelle Saint-Cirel rendait hommage à la France par le prisme de ses emblèmes historiques. La chanteuse lyrique, qui interprétait "La Marseillaise", était vêtue d’une fabuleuse robe imaginée par Maria Grazia Chiuri, traduisant le savoir-faire infiniment virtuose du drapé propre à la maison Dior, symbole iconique de la haute couture française. Une création spectaculaire composée d’un bustier en tulle de soie blanc et d’une robe péplum asymétrique en crêpe de soie, prolongée d’une traîne rouge rejoignant l’étendard tricolore dans un jeu de trompe-l’œil saisissant. Le drapeau devenant robe et la robe – de plus de huit mètres de long – se métamorphosant en drapeau.
Enfin, pour son grand retour, Céline Dion a choisi une tenue Dior haute couture – spécifiquement conçue par Maria Grazia Chiuri – pour sublimer sa performance sur l’iconique titre "Hymne à l’amour", d’Édith Piaf. Du premier étage de la tour Eiffel – que couronnent majestueusement les anneaux olympiques –, elle a livré une émouvante interprétation habillée d’une robe en georgette de soie blanche, brodée d’un hypnotique dégradé de paillettes (d’éclats percés) et magnifiée de plus de cinq cents mètres de franges constellées de milliers de perles argent, semblant s’animer, vibrer, scintiller au rythme de sa prestation féerique. Un modèle d’exception, entièrement réalisé sur mesure, sur le corps de la star, dans la plus grande méticulosité, ayant nécessité plus de mille heures de travail, et perpétuant le prodigieux savoir-faire de broderie de la maison Dior. Un final grandiose durant lequel Céline Dion était accompagnée au piano par le compositeur et chef d’orchestre Scott Price, qui portait un smoking noir Oblique de Kim Jones pour Dior.