Kavinsky trace sa route avec "Reborn"

"The K is back into your life". Kavinsky sort aujourd’hui son deuxième album au nom riche de sens : "Reborn". Des allusions aux séries animées japonaises, des compositions inspirées de la musique classique française avec des arrangements à cordes, de la funk électro ou encore du saxophone soulignent une réflexion sur l’amour, la mort et le futur d’une romance. Pour enregistrer ce nouvel opus, Kavinsky a pris le temps. "Après le succès soudain de ‘Nightcall’, je ne voulais pas vraiment enregistrer encore. J’ai reculé de deux pas et j’ai commencé à imaginer ce que j’allais pouvoir enregistrer après ça, à mon propre rythme. Cette pause a permis aux gens de m’oublier quelque temps et quand je me suis senti prêt à revenir, j’ai pu essayer de nouvelles choses", explique "Vinco", surnom donné par les proches de Vincent Belorgey.

Vivre et mourir à Paris, L.A, Tokyo ou n’importe où dans le monde, c’est quelque chose que tout le monde peut faire. Kavinsky a fait les deux quand il est revenu d’entre les morts de la musique électro française en 2007. Après sa participation au légendaire et mondial "Alive" Tour avec son âme sœur, le groupe Daft Punk, c’est son titre "Nightcall" qui a donné une autre dimension à l’artiste. Produit par un des deux membres du groupe, cette mélodie suave et enivrante ouvre la première scène du film Drive réalisé par le Danois Nicolas Winding Refn en 2011. Dans une scénographie ultra léchée, l’acteur Ryan Gosling erre au volant sous cette bande-son écoutée plus de 500 millions de fois et devenue immortelle.

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Neuf ans plus tard, c’est dans le studio parisien Motorbass du défunt Philippe Zdar, membre du groupe Cassius, que Kavinsky a travaillé sa propre renaissance. "Reborn" est aussi le second titre de son album traduisant la signature de l’artiste avec des touches de piano aux allures dramatiques et des tampons extatiques. Cet album est un audacieux voyage à travers ses obsessions, entre épisodes joyeux, d’autres plus sombres mais tous très éclairants. Hommage clair et soigneusement conçu autour de l’histoire de la pop culture, cet album s’inspire de nombreux chefs-d’œuvre dans divers domaines, époques et continents et esquisse une vision singulière du futur. Ouvrez vos fenêtres de voiture, laissez l’air pénétrer l’espace et les douze titres vous emporter. Bonne route.