INTERVIEW
Publié le
1er août 2024
Le jeune rappeur a dévoilé récemment son dernier projet intitulé Ins!de. Un EP de 9 titres et le début d’une saga de plusieurs épisodes dans laquelle Oskoow nous emmène à l’intérieur de son monde : "Wawaland". Du R’n’B à l’afro en passant par la drill, les sonorités s’associent autour d’une proposition d’ambiance et d’ambition. En pleine ascension, l’artiste sera présent sur la prochaine mixtape de Tiakola. S-quive l’a rencontré dans l’ambiance feutrée du restaurant de l’hôtel The Hoxton (Paris IIe).
Oskoow, qui êtes-vous ?
Je suis Oskoow, un jeune rappeur. Je suis congolais et surtout passionné de musique. Je suis tout simplement moi, un artiste !
D’ailleurs, d’où vous est venu votre nom de scène Oskoow ?
C’est en lien avec mon prénom et mon nom ! Le "O" c’est la première lettre de mon prénom et "SK" sont des lettres de mon nom de famille. Ensuite, j’ai rajouté le "OOW" juste pour voir comment ça sonnait et finalement j’ai décidé de garder ce nom !
Comment présenteriez-vous votre nouvel album Ins!de ?
C’est un EP où j’ai essayé de retranscrire le plus de ce que je ressens actuellement tout en envoyant un maximum de son ! Je me reconnais beaucoup dans ce que j’ai fait et j’ai surtout voulu faire plaisir aux auditeurs comme ça faisait longtemps que je n’avais pas sorti de projets.
"J’ai créé une sorte de saga avec plusieurs épisodes qui sont prévus de sortir tout au long de ma carrière."
Vous invitez les auditeurs à découvrir votre monde, prénommé "Wawaland", à quoi ressemble-t-il ?
J’aurais bien aimé vous en dire plus mais on va justement le découvrir dans mon prochain projet. J’ai créé une sorte de saga avec plusieurs épisodes qui sont prévus de sortir tout au long de ma carrière.
Votre imagerie composée de roses est très énigmatique… Qu’est-ce qu’elle représente ?
Ins!de signifie "à l’intérieur" en anglais, donc ce que l’on peut voir sur la pochette c’est un peu les coulisses de mon monde Wawaland. On découvre justement que là-bas, il y a plein de couleurs et d’autres détails que l’on peut apercevoir sur la cover. Ça symbolise toute la prise de risque qu’il y a eu sur ce projet. Je suis vraiment allé partout musicalement.
Vous serez présent sur la prochaine mixtape de Tiakola, qu’est-ce que ça représente pour vous ? Comment s’est passée cette collaboration ?
J’en suis fière ! C’est une sorte d’honneur pour moi parce que Tiakola, c’est quelqu’un que j’écoute depuis que je suis petit, même ma mère le connaît et le valide ! Je pense que c’est un accomplissement pour moi. Et savoir que l’on sait reconnaître le travail des autres, que l’on soit en haut ou en bas, ça fait très plaisir et ça montre qu’il y a quand même un côté humain dans la musique.
Envisagez-vous d’autres collaborations à venir ?
J’ai déjà des petites idées en tête pour d’autres collaborations ! Mais pour les connaître il va falloir attendre le prochain épisode de ma saga !
"En tant qu’artiste, la mode est un univers qui nous intéresse tous."
Sur votre compte Instagram, on a pu vous voir au sein pour la campagne Nike avec Jacquemus. Est-ce que la mode est un univers qui vous intéresse ? Comment s’était déroulé le shoot ?
En tant qu’artiste, la mode est un univers qui nous intéresse tous, je considère ça comme une autre porte ! Et je pense qu’il faut savoir être un peu touche à tout dans ce milieu car si on se concentre uniquement sur la musique et que ça ne va plus, ça va être compliqué mentalement. Alors si je peux, en plus, mettre mon empreinte dans la mode ou encore dans une autre branche du monde artistique, je le fais avec plaisir !
Votre passion pour la musique vous est venue à 14 ans… Qu’est-ce qui vous a fait apprécier la musique à ce jeune âge ? Quelles sont vos influences ?
J’ai grandi en ayant toujours de la musique à la maison et c’est pour ça qu’un moment j’ai voulu en faire aussi. J’ai toujours aimé la musique mais je pense que c’est venu aussi en écoutant des artistes comme Fally Ipupa ou Damso, ça m’a d’ailleurs beaucoup bercé dans mon adolescence. C’est en écoutant leurs projets que je commençais à comprendre ce que c’était de travailler et comment je pouvais le réaliser ! Actuellement, j’écoute plus les Américains comme Travis Scott et en France j’aime toujours Tiakola ! Finalement, on m’a offert mon studio, je me suis lancé et ça donne ce que je fais aujourd’hui ! Et j’en suis vraiment fier. J’espère quand même que je vais m’améliorer dans le temps !
"Mon but c’est que les gens perçoivent ma musique comme je la perçois."
Vous dites que vous voulez "laisser votre trace dans l’Histoire". Comment comptez-vous y parvenir ?
Je me dis qu’en travaillant ma musique et si j’atteins un certain niveau, quoi qu’il arrive, les gens vont comprendre que c’est de l’art ce que l’on fait donc j’essaie de me focaliser là-dessus au maximum. Mon but c’est que les gens perçoivent ma musique comme je la perçois et une fois que je l’aurais atteint je pense qu’il y aura une grande satisfaction dans mon âme et dans mon esprit.
Que faut-il esquiver dans la musique selon vous ?
Quand on a une mauvaise équipe, c’est compliqué. Les gens pensent qu’il n’y a que ce qui se passe à l’extérieur qui compte pour les artistes mais s’il n’y a pas une bonne équipe, ça ne va pas suivre comme on le souhaite... Et je pense qu’il faut aussi esquiver les critiques qui ne servent à rien et qui viennent des gens qui ne connaissent pas vraiment la musique, ça ne sert à rien de s’attarder là-dessus parce qu’au final on se perd soit même musicalement.
Des concerts sont-ils prévus pour cet EP ?
J’adorerais ! On va voir si ça va pouvoir se faire ! On pensait déjà à en faire alors restez bien à l’affût des informations !