RIVE GAUCHE
Publié le
28 juin 2022
Un bal fastueux dans un célèbre palais, Labia, publié en deux volumes en édition limitée, délivre un album de 17 aquarelles d’Alexandre Serebriakoff paru dans les années 1950. Célébration ultime de ce bal mémorable qui a fêté ses 70 ans, Palais Labia Venise traduit la véritable échappatoire de cet instant durant la période d’après-guerre, sous la plume du directeur général du Château de Versailles, Pierre Arizzoli-Clémentel.
Il a beaucoup fait parler de lui. Le bal du palais Labia, organisé par le décorateur et collectionneur Charles de Beistegui en 1951, a attiré près de 1500 personnes costumées à l’image du carnaval de Venise. Cet évènement coïncide avec la légèreté qui émergea dans la société à partir des années 1950 après la seconde guerre mondiale. Le directeur général du Château de Versailles, Pierre Arizzoli-Clémentel s’est chargé de la rédaction du texte des deux albums Palais Labia Venise, illustrés par des photographies et les aquarelles d’Alexandre Serebriakoff.
De nombreux mondains ont fait le déplacement pour participer à cette célébration glamour et mondaine à l’époque. A l’image de l’écrivain Jean Cocteau, Monsieur et Madame Christian Dior, le réalisateur Orson Welles, le couple Salvador et Gala Dalí ou encore le marquis de Cuevas. Le monde de l’art, les grandes fortunes américaines et l’aristocratie européenne s’étaient parés de leurs plus beaux costumes dans le décor magistral du palais. Les traces immortalisées du bal perdurent grâce aux aquarelles du peintre russe Alexandre Serebriakoff qui côtoie et représente les lieux de vie de la haute société parisienne et londonienne des années 1950 et 1960.
Palais Labia Venise est à retrouver aux éditions Gourcuff Gradenigo.