PHOTOGRAPHIE
Publié le
27 février 2022
Les années 1990 sont entrées dans l’histoire du monde occidental comme une époque d’optimisme et de prospérité mais aussi comme celle de la production d’images iconiques présentes dans la conscience collective. L’exposition "Eternal Nineties" à découvrir jusqu’au 9 mars prochain à la galerie Duret célèbre le caractère statuaire, la sensualité des poses et l’abondance des corps nus des muses à la beauté surnaturelle révélée à l’époque.
Fédératrices. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier les années 1990. Le grand retour de l’esprit de ces années fastes ne peut être ignoré. Elles ont aussi bien fait rêver les jeunes de l’époque, nés dans les années 1970, que les générations 2000 qui les fantasment aujourd’hui. Les nineties marquent le monde de la mode par l’arrivée des supermodels. L’exposition "Eternal Nineties", présentée à la galerie Duret jusqu’au 9 mars prochain, salue cette période propre à la rêverie. C’est aussi l’âge d’or des photographes de renom, comme Peter Lindbergh et sa fameuse couverture du Vogue américain de janvier 1990 réunissant les visages de Naomi Campbell, Cindy Crawford, Linda Evangelista et Christy Turlington.
Les corps se dénudent, la place est faite à la sensualité des poses, au culte des muses et à l’obsession des courbes sublimées. Cette évolution rapproche la photographie d’œuvres picturales comme La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli. Ce classicisme des nineties s’inscrit comme une référence en terme d’" esthétiques éternelles" qui sont d’ailleurs encore aujourd’hui très appréciées. C’est en pleine période de fashion week que la galerie présente le travail de plusieurs photographes de renommée internationale mettant en scène des femmes-déesses, écrasantes de par leur splendeur physique mais aussi des images aux postures témoignant de la grande complicité existante entre l'artiste et sa muse.
L'exposition "Eternal Nineties" est à découvrir à la galerie Duret jusqu'au 9 mars prochain.