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Publié le
24 mars 2024
Capturée au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) à Trappes, par le photographe que tout le monde s’arrache depuis des années, Karim Sadli, la dernière campagne Coperni fait la part belle au son et à la science. Deux thématiques abordées lors de son défilé printemps-été 2024 présenté à l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique et Musique (IRCAM).
Un talon de chaussure dorée symbolisant l’embout d’une trompette ou un bustier graphique, et architectural, pour sublimer la peau laiteuse de la mannequin Lulu Tenney. La nouvelle campagne Coperni, signée par Karim Sadli, est un véritable dialogue entre musique et science. Immortalisée au Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) à Trappes (Yvelines), dans l’une des plus grandes chambres anéchoïques d’Europe, l’imagerie rend hommage au shox printemps-été 2024 dévoilé à l’Institut de Recherche et de Coordination Acoustique et Musique (IRCAM). La mannequin semble presque perdue dans cette "chambre sourde", véritable cube aux apparences de décor de science-fiction.
Coperni explore le monde en quête d’outils et d’instruments pour exprimer son idée sous de nouvelles formes. Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant ont étudié le royaume insaisissable du son. Une voie qui cède au plaisir sensoriel, à la beauté de la musique et à la libération des mots. Les vêtements deviennent des instruments d’expression. La composition "Forms of Attunement" du musicien et ami de la maison, u.r.trax, avait fait résonner l’esprit des matières. Entre le silence de l’organza, les soupirs des soieries fines, le crépitement des broderies de sequins, les sons métalliques et des fermetures éclair, Coperni sublimait l’harmonisation.