Thomas Lélu : "L’ironie ne vient pas de moi mais du monde qui m’entoure."

Thomas, si vous deviez vous présenter en quelques mots…

Je dirais artiste, écrivain et cascadeur ! C’est ce que je souhaitais faire au départ.

Vous êtes rare en interview. Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai eu plusieurs vies. Je voulais être artiste, j’ai fait de la peinture hyper réaliste quand j’étais plus jeune. Ensuite, j’ai fait une formation aux Arts Déco à Paris. C’est là que j’ai appris les arts appliqués, ce qui m’a permis de devenir directeur artistique pour des magazines, des galeries, des marques… En parallèle, j’ai aussi sorti des livres qui ont donné lieu à des expositions. J’en ai fait de plus en plus, ce qui a engendré des demandes de collaborations avec des maisons. Ces dernières années, ça s’est multiplié avec les réseaux sociaux. Instagram a fait exploser la visibilité et l’accès à mon travail. Avant, il était surtout présent en galerie, donc dans un microcosme.

Beaucoup de vos citations sont sarcastiques ou absurdes et racontent la mode mais aussi la pop culture. Où trouvez-vous l’inspiration ?

Il suffit d’observer partout autour de soi. L’ironie ne vient pas de moi mais du monde qui m’entoure. Ce ne sont que des commentaires d’une certaine vérité. Je défends surtout un travail participatif. Dans ma création, il y a des citations, des phrases que j’entends dans des cafés. C’est comme un ping-pong avec les autres. Par exemple, les coques de téléphone, les tatouages, les phrases sur les miroirs, je n’y avais pas spécialement pensé mais les gens ont commencé à le faire spontanément… C’est un jeu avec le public.

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"Je défends surtout un travail participatif."

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Vous avez collaboré avec différentes maisons, aujourd’hui Pull and Bear. Quelle a été la ligne directrice ?

La Saint-Valentin donc l’amour ! Encore l’amour, toujours l’amour ! En essayant de ne pas trop être premier degré et d’amener quelque chose de joyeux.

Que faut-il esquiver dans votre art ?

Le sérieux !

Quel conseil ne donneriez-vous jamais à un jeune artiste ?

Quand on démarre, il faut éviter de vouloir absolument plaire.

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Thomas Lélu x Pull and Bear disponible dès aujourd’hui.