CINÉMA
Après un succès musical fulgurant, le chanteur canadien The Weeknd s'essaie au cinéma. Dans The Idol, il incarne un gourou à la tête d'une secte qui tombe en amour avec une starlette de la pop, campée par Lily-Rose Depp. En toile de fond, cette série américaine réalisée par Reza Fahim et Sam Levinson (Euphoria) raconte les coulisses de la redoutable industrie musicale d'Hollywood.
Apprécié pour ses clips aux scénographies léchées, le chanteur canadien de 31 ans, The Weeknd — Abel Makkonen Tesfaye de son vrai nom — n'a jamais caché sa passion pour le cinema. Conçue par l’interprète de “Blinding Lights” et Sam Levinson, réalisateur de la série Euphoria, la mini-série en six episodes, The Idol, promet un casting aussi glamour que le scenario est intrigant. Une star montante de la pop, incarnée par Lily-Rose Depp, et The Weeknd dans la peau d’un gourou aux tendances sectaires, vivent l’histoire d’amour la plus sordide de l’industrie musicale hollywoodienne. Si la date de sortie n’a pas encore été révélée, des images aux tons vifs mais à l’atmosphère sombre irriguent la Toile.
Pour les adeptes de The Weeknd le cinéphile, ce projet n'est pas une surprise. Les clips d'After Hours, son album sorti en mars 2020, sont truffés de références au film éponyme de Martin Scorsese ou au Chinatown de Roman Polanski. Salué par la critique, le chanteur avait déjà fait une apparition au cinéma dans Uncut Gems (2019), long-métrage indé des frères Joshua et Ben Safdie où il joue son propre rôle. Les films d’horreur tiennent une place toute particulière dans l’univers musical d’Abel : Les griffes de la nuit de Wes Craven émaillent le morceau "House of Balloons" (2011) tandis que l'American Nightmare de James DeMonaco, hante "The false Alarm". De "Starboy" à "The Zone", la discographie de The Weeknd emprunte plusieurs gimmicks aux cinéastes John Carpenter, Ridley Scott et David Cronenberg. A star is born.
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