STYLE
Publié le
24 septembre 2024
Avec son look Miu Miu pour le moins anticonformiste, Ella Emhoff s’est vivement faite remarquée lors de sa première apparition publique pendant l’investiture de Joe Biden en janvier 2021. Depuis, la jeune femme de 25 ans, belle-fille de la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris, a pris une place de choix dans le monde de la mode.
Patchwork de tatouages, boucles naturelles, lunettes de vue rondes… On peut dire que le style d’Ella Emhoff détonne. Et pourtant, on aperçoit régulièrement cette dernière sur les podiums de la fashion week (notamment chez Balenciaga ou Coach plus récemment), dans notre fil d’actualité Instagram et même lors d’événements politiques. La belle-fille de Kamala Harris n’aime pas se faire discrète. Alors que le 46e président des États-Unis s’apprêtait à prêter serment à Washington en janvier 2021, tous les yeux étaient rivés sur elle. Et pour cause, avec un manteau marron pied de poule décoré de perles dorées et une coiffure au naturel, la silhouette d’Ella Emhoff contrastait avec celles de ses semblables. Depuis ce jour, elle a décroché un contrat avec IMG Models, l’une des plus grandes agences de mannequin au monde, et son nombre d’abonnés sur Instagram n’a cessé d’augmenter.
Il n’est pas difficile de comprendre ce qui plaît tant à son presque demi-million d’abonnés. Ella Emhoff se montre toujours ultra naturelle, avec ses cheveux bouclés, ses poils assumés et son acné qu’elle n’essaie pas de cacher. Son style, quant à lui, est aux antipodes de celui de la plupart des femmes ou filles de personnalités politiques. Elle arbore très souvent des looks colorés et excentriques, composés à la fois de pièces vintage et de créations de designers. A travers ses choix stylistiques, la jeune femme aime prendre des risques et surprendre, à l’instar du jour où elle est arrivée à la Convention nationale démocrate avec un sac agrémenté d’un cookie. En bref, Ella Emhoff incarne en tout point la “cool girl”, celle à qui on a envie de ressembler, loin de tout ennui et superficialité.
Si son amour pour la mode s’illustre dans son travail de mannequin, Ella Emhoff est aussi elle-même créatrice de sa propre marque. Diplômée de la prestigieuse Parsons School of Design de New York, option textile, elle se spécialise très vite dans l’art du tricot et du crochet. Un choix logique puisqu’elle tricote depuis l’âge de 6 ans notamment pour apaiser son anxiété. Elle a alors développé un don et surtout un amour pour les aiguilles, et fonde sa marque de tricot Soft Hands en 2021. La même année, elle sort une collection de vêtements en collaboration avec la marque Batsheva, dont les pièces ont été sold-out en quelques minutes seulement. Mais Ella Emhoff ne s’arrête pas là et lance en octobre 2023 son club de tricot, le Soft Hands Knitting Club, où les membres se rassemblent dans les endroits les plus branchés de New York pour partager leurs créations.
A l’heure où les résultats des sondages sur l’élection américaine 2024 montrent que cette présidentielle est l'une des plus incertaine de l'histoire (avec 48% d’intentions de vote pour Kamala Harris et 47% pour Donald Trump), Ella Emhoff pourrait se révéler être un véritable atout pour sa belle-mère. Depuis le mariage de la candidate démocrate en 2013 avec Douglas Emhoff, avocat américain, les deux femmes se montrent très proches, si bien qu’elle surnomme sa belle-mère “Momala”, un mélange entre “mom” (maman) et Kamala. Qui plus est, Ella, tout comme Kamala, n’a jamais hésité à affirmer ses prises de position, notamment lorsqu’elle a défendu le port du masque pendant la crise du Covid-19 ou lorsqu’elle a soutenu une campagne de collecte de fonds en faveur de l’aide humanitaire à Gaza plus récemment. Une chose est sûre, quel que soit le domaine, Ella Emhoff reste fidèle à elle-même.
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