RIVE GAUCHE
Le jury du prix littéraire présidé par Laure Adler s’est à nouveau réuni dans la mythique brasserie parisienne du boulevard Montparnasse pour sacrer Les Silences d’Ogliano (Actes Sud), de la romancière corse Elena Piacentini. Une histoire d’omerta, de clans et de rébellion, sous le soleil de Méditerranée.
Présidé par Laure Adler, le jury entièrement féminin du prix de La Closerie des Lilas s’est laissé séduire par Les Silences d'Ogliano, de la romancière corse Elena Piacentini. Inspiré d’Antigone, le roman paru en janvier aux éditions Actes Sud, raconte l’histoire d'un jeune homme de père inconnu qui s’émancipe de l’omerta et des conventions ancestrales, dans le village fictif d’Ogliano.
Née à Bastia en 1969, Elena Piacentini mène finalement sa carrière à Lille, où elle crée son personnage fétiche : Pierre-Arsène Leoni, policier insulaire exilé dans le Nord et dont on suit les pérégrinations dans une dizaine de polars. Son dernier roman primé marque l’entrée de l'auteure dans la littérature dite blanche, en opposition à ses romans noirs.
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