FASHION WEEK

Pour Schiaparelli, Daniel Roseberry ose la dualité féminine/masculine dans le Texas de son enfance

Publié le

7 mars 2025

Les femmes…  Comment s’habillent-elles au quotidien ? Qu’est-ce qui les rend à la fois spéciales et à l’aise ? Qu’attendent-elles de leurs vêtements ? Pour la collection Schiaparelli automne-hiver 2025-2026, Daniel Roseberry a créé une garde-robe qui parlerait des contradictions inhérentes à la vie des femmes. "Comment leur donner quelque chose qui s’inspire à la fois des archétypes masculins… tout en leur permettant d’embrasser le divin féminin ? Comment leur donner quelque chose qui leur permettrait de se sentir dominantes quand elles en ont besoin… sans sacrifier leur sens de la tendresse ?", explique-t-il. Cette tension, entre le masculin et le féminin, entre la soumission et le contrôle, entre l’extravagance et la rigueur, donne à cette collection son frisson. Les dualités ont inspiré les tissus : les objets durs, comme une botte de cow-boy classique, ont reçu une finition et une forme féminine. Le cuir travaillé (un autre élément essentiel du code du cow-boy) a été réimaginé sur des ceintures, des bottes et des sacs. Une petite pochette qui semble avoir été façonnée à partir de fines feuilles de cuivre battu est en fait créée à partir d’un cuir spécialement traité. Ce qui semble dur est doux. Le côté ludique de cette collection vient en grande partie de ses juxtapositions, de ses trompe-l’œil malicieux et de ses dimensions inattendues. Des silhouettes qui rendent hommage à l’enfance du directeur artistique au Texas avec l’intention que ces pièces ne puissent jamais être reproduites par la fast fashion.

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