Hors du temps, un voyage en six escales à L’Oiseau Blanc

Il vient tout juste de confirmer sa deuxième étoile au Guide Michelin pour la troisième année consécutive. Et pour cause… L’Oiseau Blanc culmine au sommet du Peninsula (Paris XVIe) avec constance et rigueur. "La pérennité de cette deuxième étoile résulte d'un travail durable, d’une passion inaltérable et d’un dévouement indéfectible venant d’une équipe unie. C'est une profonde satisfaction de pouvoir partager aujourd’hui cet accomplissement le temps d’une nouvelle année avec nos clients qui s’avèrent être une source d'inspiration au quotidien", confie David Bizet, le Chef du restaurant doublement étoilé.

A peine entrés dans ce temple hors du temps, où règnent les galeries fastueuses, le piano à queue et le design majestueux, direction le sixième étage accompagnés d’un maître d’hôte. Il est tout juste 19h15, à quelques minutes du coucher de soleil et du retour à cette fameuse lumière rosée, voire rougeâtre propre à la saison printanière, lorsque nous prenons place à l’une des tables du restaurant. Une vue incroyable, presqu’à 360 degrés, remplit nos yeux d’images inoubliables. Autour de nous, chacun y va de sa photo souvenir. Nul ne peut être blasés ou suffisamment habitués à ce panorama. Si nous sommes quelques dizaines, c’est bien ce calme serein qui apaise les esprits en fin de journée.

Véritable référence sur la scène gastronomique internationale, L’Oiseau Blanc à la vue grandiose, rend hommage aux pionniers français de l’aviation : Charles Nungesser et François Coli qui ont été les premiers à tenter la traversée de l’Atlantique sans escale à bord du biplan. Si la nuit et son ciel bleu profond enveloppe la salle, c’est aussi le moment de découvrir un menu aux envolées culinaires savoureuses. Singulier et délicat, c’est vers le Menu Dégustation que nous nous tournons. Six escales pleines de surprises pour les yeux et les papilles, avec au programme : une noix de Saint-Jacques et son thé noir, une asperge verte et son essence poivré, un homard bleu nacré sauce betterave en béarnaise, un turbot rôti escortés de ses morilles aux abattis, un pamplemousse confit grillé givré et anisé et une vanille de Tahiti servie enroulée dans une feuille de tabac cristallisée. Des mets d’exception qui marient créativité et fin service.

Un café pris sur l’une des terrasses, à proximité de la réplique de l’avion original de 11 mètres, suspendue dans les airs en direction de la Tour Eiffel, clôture cet instant précieux et magique. Un rendez-vous à deux dans d’autres cieux.

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L’Oiseau Blanc, sur le toit de l’hôtel Peninsula, 19 avenue Kléber (Paris XVIe)

Déjeuner : tous les jours de 12h00 à 14h30

Dîner : tous les jours de 19h00 à 22h00