ARTS
Sur la scène de l'Opéra Bastille, Guillaume Diop incarne “l'homme bleu” de Maurice Béjart, dans Le Chant du compagnon errant, ballet où il déploie son talent de nouvelle étoile.
Le 28 mai, à l'Opéra Bastille, se tenait la dernière représentation du ballet élaboré dans les années 1970 par Maurice Béjart, danseur et chorégraphe franco-suisse disparu en 2007. Pour lui rendre hommage, une nouvelle étoile a intensément brillé dans Le Chant du compagnon errant, œuvre intimiste rythmée par la douce symphonie de Gustav Mahler. Guillaume Diop a enfilé le caleçon bleu pour se mouvoir dans le rôle de “l'homme bleu”, initialement interprété par le regretté Rudolf Noureev. Sacré danseur étoile de l'Opéra de Paris en mars dernier, le jeune danseur aux pieds poids plume a fait ses premiers pas en tant que nouvelle étoile, au côté de Marc Moreau, dans la peau de “l'homme rouge”.
Grand admirateur du travail de Maurice Béjart, Guillaume Diop s'est réjoui d’avoir obtenu le rôle de soliste. D'autant plus que dans la vie, il est tout aussi rêveur que son protagoniste. Dans un pas de deux, on enjambe la virilité pour retrouver la sensibilité, louange aux émotions. La force et la soumission représentées par chacun des deux danseurs s'embrassent dans un tourbillon qui fait naître un ensemble harmonieux. Bruno Bouche, directeur artistique du CCN Ballet de l’Opéra Durhin félicite le duo pour son “interprétation fine et généreuse” tandis que l'un des membres du groupe “Confessions de Balletomanes” salue la merveilleuse représentation de Guillaume Diop, "un talent pur" qui l'impressionne et le "séduit" à chaque représentation.
Le spectacle de Maurice Béjart est disponible depuis le 25 mai sur la plateforme de France TV
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