ARTS
Le dessinateur et cinéaste français Enki Bilal se dévoile à travers trois expositions à Paris et Landerneau (Finistère) pendant l’été.
Cette saison, les admirateurs du bédéiste Enki Bilal ne manquent pas l'occasion d’aller à sa rencontre. A commencer par l’exposition Déconstrukt à la maison de ventes Artcurial, à Paris. L’artiste y propose une réinterprétation de son œuvre dense, à travers 137 dessins originaux.
Ces derniers correspondent à des cases de certains albums qui sont ici exposées sans cartel ni indication et ce, dans le but de laisser aux visiteurs libre cours à leur imagination : “Les cases, une fois extraites, débarrassées de leurs mots redeviennent libres. C’est cette libération du dessin qui va passer par les yeux de ceux qui vont regarder et traverser l’exposition et vont construire leur propre vision”, explique Enki Bilal.
Toujours dans la capitale, le dessinateur expose Reconstrukt ? A la galerie Barbier, une série de sept portraits, premier des trois ensembles que recouvre le concept Inclusive Hybrids. Ce projet permet à Enki Bilal d’explorer ses thèmes de prédilection : transhumanisme, hybridation, “reconstruktion”. Dans cette première série, il propose ainsi une réécriture du genre humain par “l’hybridation sociale, mécanonumérotechnologique ou encore transhumanimale”.
Enki Bilal est aussi à l’honneur en Bretagne, plus précisément au fonds Hélène et Edouard Leclerc de Landerneau. La vision de l’artiste, à mi-chemin entre réalisme et fantastique, transparaît comme rarement à travers cette rétrospective de ses œuvres depuis les années 1970. Dessins, peintures, extraits de film : Enki Bilal multiplie les supports d’expression pour rendre compte de ses préoccupations, l’humanité, la sensualité ou encore la monstruosité. Des œuvres inédites sont également proposées et se font l’écho du Guernica de Picasso.
Plus d’informations sur : www.galeriebarber.com, www.artcurial.com et www.fonds-culturel-leclerc.fr
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