RIVE GAUCHE

Elodie Alauzet : "Les femmes ne sont pas des petites choses fragiles !"

Publié le

17 février 2024

Découvrez Le Maître Golem tome 1 : De terre et de pierred'Elodie Alauzet, une fantasy médiévale captivante, riche en magie et mystères. Un roman intriguant où les personnages féminins occupent une place centrale, et suivez Simon, tailleur de pierre aux pouvoirs mystérieux, dans une quête palpitante. Disponible dès maintenant, Elodie Alauzet, l'auteure, a accepté de répondre à quelques questions sur l'ouvrage.

Elodie Alauzet

Qu'est-ce qui vous a inspiré en tant qu'auteur à écrire Le Maître Golem tome 1 ? Et comment avez-vous trouvé l'idée de créer cet univers médiéval fantasy ?

L’univers médiéval m'a toujours attiré. J'étais notamment très inspirée à l’époque par la saga d'Anor Biare qui s’appelle Les Chevaliers d’Émeraude. J'adorais chaque fois, j’attendais que le prochain tome sorte pour l’acheter. Game of Thrones a aussi été une source d’inspiration. Je suis beaucoup dans cet univers, c'est pourquoi ça m'inspire. Même dans les séries, j'adore regarder tout ce qui est lié à cette époque. Par exemple, il y a Reign, c’est très romancé mais c'est une série que j’ai beaucoup aimée parce que ça se passe à la même époque. Je suis même actuellement en train de lire la saga des Reines Maudites, le premier tome. J’aime bien aussi le côté magique. Donc, c’est retranscrire l’univers que j’aime, mais pas dans notre monde actuel. Écrire un roman 100% historique, par exemple, j’en serais incapable, je ne suis pas assez calé en histoire.

Les femmes ne sont pas des petites choses fragiles !

Vous avez élaboré une mythologie introduisant des guildes, des légendes anciennes et des prophéties, pourquoi ? En réalité, croyez-vous en toutes ces choses ?

Pas du tout. J’aime beaucoup la mythologie. Je voulais une mythologie assez particulière, quelque chose qui ne se trouve pas dans les autres livres. D’ailleurs, dans les autres livres, on a tendance à appeler ça des dieux.

Quelle place les personnages féminins occupent-ils dans l'histoire, et comment apportent-ils une profondeur et une complexité à l'intrigue médiévale fantasy ?

Il faut des femmes fortes dans les histoires, je n’arrête pas de le répéter, les femmes ne sont pas des petites choses fragiles ! À la base, la souveraine qui est Brie, je voulais que ce soit un homme. Sauf que je me suis dit qu'il n'y avait pas assez de femmes. Le personnage de l’assassin, je l’avais en tête depuis un moment, il fallait que je le mette dans une histoire. Parfois, ce sont les femmes qui peuvent changer les choses et voilà pourquoi je trouve ça bien d'inverser les rôles.

La prophétie mentionnée sur la 4ème de couverture semble jouer un rôle crucial. Pouvez-vous en dire plus sur son importance et sur la manière dont elle guide les événements du livre ?

À la base, c’est le pilier de mon histoire et ma ligne rouge. Les histoires, je les vois un peu comme une ligne de train avec des voies A, voies B, etc... Même si elles doivent passer par plein de lignes différentes, il faut que ça se rejoigne. Je fais en sorte que chaque élément compte. La prophétie, dans les prochains tomes, aura son importance. On la mentionne, mais elle n’apparaît pas comme si importante que ça.

Est-ce que des expériences de vie auxquelles vous avez fait face ont influencé le développement de l'histoire ou des personnages dans le roman ?

Non, pas du tout. C’est 100% le fruit de l’imagination.

Est-ce que vous avez intégré des passions que vous avez ou des intérêts personnels dans la création de cet univers fantasy ?

Il y en a eu, avec le chien et Cyril le cheval. Donc déjà qu'ils ont leur petit rôle, forcément c'est important. Les chevaux sont ma passion, les animaux mais, surtout les chevaux, et dans mes histoires, il y a toujours un peu de ma passion !

Il faut esquiver la peur du regard des autres et avoir confiance en ce que l’on écrit.

Est-ce qu'écrire est une passion depuis toujours ?

Ça a commencé au collège. J'avais une professeure de français que j’ai eue quasiment tout au long de ma scolarité et qui nous préparait pour le fameux brevet. À l'époque, il y avait une rédaction. Donc, elle nous donnait un thème, et on devait faire un écrit dessus. Et il y a eu un petit déclic. Parce que je m’éclatais à faire ça. J’ai commencé à écrire chez moi, petit à petit. D'abord des toutes petites histoires, et puis ça s'est transformé en de plus grandes histoires. Et puis, arrivée au lycée, j'ai eu une professeure de français, extraordinaire aussi. Comme j'étais en lycée professionnel, j’avais une épreuve de français avec une rédaction où j’ai eu tous mes points d'ailleurs ! J'ai eu 18. Et cette professeure-là, c'était quelqu'un d'extrêmement bienveillant, et elle m’encourageait sans cesse. Le fait qu'elle soit là et que je la rencontre, c'est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire et à prendre du plaisir.

J'ai vu sur vos réseaux sociaux que vous aimez beaucoup les animaux et les chevaux, est-ce une source d'inspiration ?

Non, ça va être beaucoup les animaux. Je suis cavalière de toute façon, et c’est quelque chose dont je ne pourrais pas me passer. Le contact avec le cheval, c’est quelque chose qui m'apaise énormément parce que je suis quelqu’un de très anxieux et ça me permet d’évacuer, de me vider la tête. Et ça m’aide à écrire aussi parce que quand j’ai la tête vide, j’y vois un peu plus clair. Très souvent quand je bloque, il suffit que j’aille aux écuries, et ça va mieux après.

S’il y avait une chose à retenir de votre ouvrage ?

Si vous aimez les femmes fortes, les prophéties, et si vous aimez vous évader, allez-y, lisez-le !

C'est quoi le quotidien d'une femme écrivaine ?

Moi, je ne suis pas auteure à 100%, forcément, donc le quotidien c’est d’écrire quand elle peut. Moi, j’ai énormément de cahiers à la maison avec plein d’histoires dedans. Je fais un carnet par histoire, donc c’est soit des prises de note parce qu’on a des idées, soit écrire vraiment sur l’ordinateur et développer son histoire. Mais c’est vraiment quand on peut et quand on a envie, surtout parce que certains jours, on est fatigué et on n'a pas forcément envie de se pencher dessus.

Que faut-il esquiver dans l’écriture ?

La peur du regard des autres et avoir confiance en ce que l’on écrit.

"Le Maître Golem tome 1 : De terre et de pierre", le nouveau roman d’Elodie Alauzet

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