Proenza Schouler salue l’univers de Barnett Newman

Comment pouvons-nous préserver une identité fondamentale tout en nous efforçant de pénétrer dans des territoires nouveaux et inexplorés ? "Tout acte de création est d'abord un acte de destruction", aurait répondu Pablo Picasso. Pour sa collection printemps-été 2025, la maison new-yorkaise Proenza Schouler cherche à trouver l’harmonie dans des éléments traditionnellement incongrus. Les rayures constituent un motif dominant de la collection et font autant référence au travail du peintre américain Barnett Newman qu'à des références maritimes plus traditionnelles. Les imprimés sont picturaux et abstraits par endroit, mais aussi petits, floraux et délicats à d’autres égards. Ces derniers étant rendus modernes lorsqu'ils sont découpés avec de grands panneaux de « voile » flottants. Des franges effilochées et défaites se retrouvent partout, parfois percées d'œillets. Les ceintures sont tissées tout au long de la collection, coupées principalement dans du cuir noir robuste et donnent une nouvelle perspective lorsqu'elles sont utilisées pour attacher des jerseys plissés aux teintes pastel. Les sacs à main donnent un air de réalité ou de praticité à la gamme et comprennent le Tate Tote, le nouveau sac à bandoulière Tetra et le sac Silo, un héros récent de la marque.