Le Festival de Deauville dévoile une compétition officielle aux accents cannois

Qui repartira avec le Grand Prix du Festival de Deauville 2021 ? C’est la lourde tâche qui incombe au jury, présidé cette année par la chanteuse et actrice Charlotte Gainsbourg. Il devra faire son choix parmi une sélection de 13 films qui, selon les organisateurs, “traduit les soubresauts du temps et l’inquiétude légitime et grandissante des cinéastes”.

On retrouve plusieurs longs-métrages présents à Cannes en juillet dernier, comme Red Rocket de Sean Baker, qui concourait pour la dernière Palme d’or. Récompensé du prix d’interprétation masculine pour son acteur Simon Rex, le film raconte le retour aux sources de l’ex-star du porno Mikey Saber dans sa ville natale du Texas.

Autre rescapé de la dernière édition du Festival de Cannes, où il était en lice dans la catégorie Un Certain regard : Blue Bayou de Justin Chon. Celui-ci retrace les mésaventures d’un tatoueur américano-coréen (joué par Chon lui-même) menacé d’expulsion des Etats-Unis alors que sa femme Katy (Alicia Vikander) attend un enfant.

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Nouvelle incursion dans le milieu du X avec Pleasure de Ninja Thyberg, qui faisait partie du label Cannes 2020. Où l’on voit les péripéties de la jeune Bella (Sofia Kappel), arrivée de sa Suède natale à Los Angeles pour entamer une carrière dans les films pour adultes. Elle sera confrontée à un milieu autrement plus dangereux qu’elle imaginait.

De grands noms au tournant

John and the Hole aurait dû, lui aussi, être présent au Festival de Cannes l’année passée. On y suit la descente aux enfers d’une famille, enfermée dans un bunker par le fils de 13 ans (Charlie Shotwell). Le film marque le retour à l’écran de Michael C. Hall, connu pour son rôle du médecin légiste et tueur en série Dexter, dans la série du même nom.

Un autre retour, et non des moindres : celui de Nicolas Cage dans Pig de Michael Sarnoski. L’inoubliable Sailor de Sailor et Lula interprète cette fois un chasseur de truffes qui mène l’enquête après l’enlèvement de son cochon (oui, vous avez bien lu). Les critiques venues d’outre-Atlantique s’accordent pour dire qu’il s’agit que la star américaine, tombée quelque peu en désuétude, tient là son meilleur rôle de ces dernières années.

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