ITBRAIN
Publié le
28 décembre 2022
Égérie "Rouge Allure" de Chanel ou visage mutin de Victoria’s Secret, la mannequin suisse Julie Ordon fête le savoir-faire de son pays natal avec son label gourmand lancé l’année dernière : "Bretzel and Gretel". Un projet pensé comme une extension de la personnalité de la jeune femme qui valorise la culture helvétique, sensible à la qualité et à la durabilité. Présents au Bon Marché Rive Gauche jusqu’au 31 décembre prochain, les coffrets enrobés de chocolat mêlent imaginaire des contes de fées et univers foodie luxe et branché.
Julie, si vous deviez vous présenter en quelques mots…
Dans le désordre : je suis créative, sensible, j’adore recevoir du monde à la maison, j’adore manger, cuisiner et être entourée de nature.
Comment êtes-vous devenue mannequin ?
J’ai commencé le mannequinat à 6 ans de ma propre initiative, via une agence d’Intérim suisse. Et le reste est arrivé...
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?
La créativité. Chaque shooting est unique. Et les rencontres bien sûr.
Le remake de la fameuse scène au lit du film Le Mépris — Jean-Luc Godard, 1963 — pour la campagne Rouge Allure de Chanel (2008), réalisée par Bettina Rheims, a marqué les esprits. Vous, sensuelle et lascive, aviez incendié nos écrans, réinterprétant le rôle de Brigitte Bardot. Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?
Cette campagne a été très marquante pour moi à bien des égards. Rejouer cette scène culte originellement pensée par un autre artiste suisse (Godard) n’a pas été anodin pour moi. Mais si je ne devais retenir qu’un moment, ce serait le temps passé avec Jacques Helleu, directeur artistique de Chanel… Quel homme inspirant il a été !
Vous avez créé une gamme de petites bretzels croustillantes de treize parfums avec votre label "Bretzel and Gretel" en juin 2021. C’était une façon de faire un clin d’œil à vos origines suisses ?
Oui absolument ! Et pas n’importe où en Suisse. Ma famille vient de Sumiswald, près de Berne. On ne peut pas faire plus suisse que cela !
Certains verraient une antinomie entre mannequinat et food gourmande… Et pourtant, il s’agit juste d’en consommer avec modération, non ?!
J’associe volontiers mannequinat à une certaine idée du plaisir et de la liberté. Donc à vous de décider comment consommer ! Mais je pense qu’une fois la boîte ouverte, vous ne pouvez pas vous arrêter. C’est ce genre de confiseries que j’ai créé… Alors je vous souhaite bonne chance !
Ce concept allie un imaginaire de contes de fée et un univers foodie branché et luxe. Comment avez-vous pensé ce projet ?
Connaissant si bien New York, via mon travail, j’y avais découvert les bretzels au chocolat qui sont une spécialité américaine. Néanmoins, il leur manquait le savoir-faire et la qualité de chocolat helvétique ainsi qu’un "petit plus" raffiné et innovant. Avec mon équipe, nous avons commencé à expérimenter des déclinaisons comme le gingembre ou le matcha, et voilà !
Vos bretzels enrobés de chocolat sont présents en ce moment-même et en exclusivité dans un lieu de prestige : le Bon Marché Rive Gauche à Paris. C’était important pour vous de partager vos créations culinaires dans ce haut lieu de la capitale ?
Oui tout à fait. Ce haut lieu de la mode parisienne qu’est le Bon Marché est parfait pour présenter nos produits qui sont en tant que tels des créations originales. Nous sommes ravies de cette collaboration.
Quelle gamme conseilleriez-vous en cadeau de noël pour une personne qui n’a jamais goûté de bretzel ?
Autant d’options que de boîtes ! Mais jetez-vous sur les coffrets "Souvenirs d’enfance" ; ils sont en série limitée et tellement régressifs... Ou alors le "Coffret des Gretels", entièrement au chocolat rubis. Son total look rose rencontre un grand succès pour les fêtes.
Quelles sont vos ambitions pour "Bretzel and Gretel" ?
A l’instar de Paris, nous faire connaître dans les plus grandes capitales de la mode et porter haut les couleurs du savoir-faire suisse !
Bretzel and Gretel sera présent au Bon Marché Rive Gauche jusqu'au 31 décembre prochain.